En janvier, le sol est engourdi et les plantes sont en dormance. Immobile, la terre se repose…
Les oiseaux, eux passent le plus clair de leur temps à la recherche de nourriture pour passer ce cap. Les migrateurs d’hiver s’affairent .
C’est le moment d’observer les oiseaux d’eau qui sont plus visibles et se rassemblent volontiers sur les plans d’eau intérieurs.

En février, les premières fleurs annoncent le printemps. Certains oiseaux confectionnent déjà leur nid, les premiers chants se font entendre. Les migrateurs de l’hiver sont en plein travail.

Le printemps, enfin ! La terre se réchauffe et la végétation renaît. Même si les giboulées nous surprennent encore de temps en temps, les jours rallongent et le printemps est bien là. Les premiers migrateurs nous reviennent, la construction des nids bat son plein , les premiers œufs y sont couvés ...
Les chants explosent de partout dans les parcs , les campagnes et les forêts.

Avec le printemps qui arrive en force, on ne sait plus où donner de la tête : les migrateurs qui passent ou arrivent, les parades amoureuses, les constructions de nids, c’est un mois de folie !

Le printemps est là. Les jours s’allongent. La renaissance du printemps nous apparaît à son apogée. Depuis quelques semaines déjà, les oiseaux chantent dès le lever du jour.
On assiste également au grand retour de nombreux migrateurs revenant de leurs lieux d’hivernage tropicaux. Les parades nuptiales constituent un spectacle passionnant à découvrir.

Les oiseaux ont à présent terminé leur migration et c’est pour eux le temps de se reproduire. Dans cette période de nidification ils sont plus faciles à observer. C’est aussi le meilleur mois pour les écouter chanter : dans la forêt, surtout tôt le matin, dans les champs et dans les marais, et même en ville : partout cela déborde d’activité.
Il faut en profiter avant l ’accalmie du mois de juillet.

En ce début d’été les oiseaux sont encore très présents.
C’est la saison pendant laquelle on peut apercevoir aussi bien des oiseaux adultes que des oisillons, dans leur nid, ou des juvéniles qui ont commencé à sortir puis à voler. Les chants se font plus rares puisque le temps de la séduction est passé. De plus, le feuillage abondant ne permet plus si facilement d’observer , il faut donc plus de patience et surtout une grande écoute pour les apercevoir .

En Août, les oiseaux nous ont-ils désertés ? Non, ils se sont juste faits discrets .
Suite à la mue de la fin d’été, ils évitent de dépenser leur énergie et volent moins bien : il faut s’occuper encore des petits, rechercher de la nourriture ailleurs et accumuler des réserves avant l’hiver ou avant la migration. La sécheresse et les premiers départs en migration expliquent également cette apparente raréfaction.
Heureusement, quelques chanteurs sont encore présents et se manifestent toujours.

Petites, farouches mais familières, les mésanges bleues nous accompagnent toute l’année. ->Revivez les moments forts de cette odyssée en 30 images

Doucement mais sûrement, la fin de l’été approche et la migration post-nuptiale a déjà bien démarré !
Les oiseaux commencent à se rassembler pour les premiers préparatifs d’hivernage.
Alors que les uns changent de régime alimentaire et passent l’hiver sur leur site de nidification, les autres emmagasinent de grandes réserves d’énergie et migrent vers le sud.

Le mois d’octobre représente une période majeure dans le grand chambardement que constitue la migration automnale des oiseaux. Les parents ont accompli leur mission : les jeunes peuvent se débrouiller seuls à présent. Le froid s’annonce et pousse nos migrateurs à se déplacer vers des latitudes plus confortables pour l’hiver. Le grand balai migratoire recommence... Aux couples nicheurs s’ajoutent les nombreux jeunes qui font monter de 300% au moins les effectifs.

La saison avance et les oiseaux défilent dans nos cieux automnaux ! Certains nous quittent, d’autres nous reviennent pour l’hiver Ils partent vers le sud car les sources de nourriture se raréfient. Ils volent seul ou en groupe.
Durant ce long parcours, des arrêts réguliers leur offrent un repos salvateur. Je profite de cette aubaine pour mieux les observer

En Hesbaye ou ailleurs, découvrez mes clichés d’oiseaux observés dans mes endroits de prédilection

L’hiver est à nos portes. Les oiseaux qui ne sont pas partis vers le sud vont passer l’essentiel de leur journée à chercher de la nourriture afin d’accumuler de l’énergie pour passer la nuit. Contre le froid, ils ont les plumes comme isolant et une circulation du sang efficace qui les protège.
Et comme ils n’ont pas de territoire à défendre pour la reproduction, ils peuvent se concentrer sur cette recherche de nourriture et faire des réserves de graisse. Cela ne nous empêche pas de nourrir nos petits passereaux proches lorsque le froid est trop vif : cela leur offrira un peu plus de ressources de survie.